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Berceuse

by Berceuse

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1.
Derviche Tourneur Lever gueule de bois, Peser perte de poids, Haleine cendrier, Nettoyer sans briller. Pas de douche, du parfum, Dentifrice extra fin, Engloutir deux cafés Et une tartine beurrée. Je suis Un type un p’tit peu piteux un peu pété qui fait pitié, Qui pétille la bêtise, qui transpire la sottise. Je suis un amateur, un looser, un brailleur agitateur, un squatter, pinailleur, appelez-moi derviche tourneur. Lunettes réparées, Le dos courbaturé, Les cheveux mouillés, J’enfile un bonnet. Quelques Dolipranes, Voyage en DeLorean, Jusqu’à hier soir, J’retrouve la mémoire. Je suis Un type un p’tit peu piteux un peu pété qui fait pitié, Qui pétille la bêtise, qui transpire la sottise. Je suis un amateur, un looser, un brailleur agitateur, un squatter, pinailleur, appellez-moi derviche tourneur. Alors je sors, je mords encore. En tort, je tourne comme un rotor. Record de remords, Titubant sur le rebord, Bordel faut que j'arrête Les samedis soir de fête. Je suis Un type un p’tit peu piteux un peu pété qui fait pitié, Qui pétille la bêtise, qui transpire la sottise. Je suis un amateur, un looser, un brailleur agitateur, un squatter, pinailleur, appellez-moi derviche tourneur. Alors je sors, je mords encore. En tort je tourne comme un rotor. 
2.
Péripatéticiennes Faudrait faire une chanson sur les péripatéticiennes, La musique serait belle, composée par Yann Tiersen. Tirez-en des larmes, mais sur les boulevards Maréchaux, Y'a des filles qui pour vingt balles se refroidissent pour t'donner chaud. Y'a aussi la B.A.C. les keufs qui veulent te mettre au frais. Parce qu'un soir de solitude toi, t'as voulu voir ça en vrai. Faut pas croire c’que les gens grondent que c'est le plus vieux métier du monde, C’est comme l'origine de la poule, il a bien fallu qu'on la ponde. Dans l'ombre des réverbères, elles font leurs affaires. Péripatéticiennes, Péripatéticiennes. Ce sont les reines des boulevards circulaires. Péripatéticiennes, Péripatéticiennes. Piquant le pavé de leurs talons indélicats, Sous le vent, la pluie la grêle, elles font les cents pas. Sans papiers, sans témoins, s'entêter, s'en tirer. Cendrillon s’est brulée, pas de chaussure à son pied. C'est pt’et des poules mais c'est des dames, pas de mac véreux sur le macadam, Leurs jupes qui brillent, leurs bas résilles font faire saliver toutes les papilles. Filles de joie ou de tristesse, elles fascinent. Ne croyez pas pour autant que ce sont des filles faciles. Dans l'ombre des réverbères, elles font leurs affaires. Péripatéticiennes, Péripatéticiennes. Ce sont les reines des boulevards circulaires. Péripatéticiennes, Péripatéticiennes.
3.
Chaperon Rouge Elle va s'amuser pour rien, faire la fête avec les siens. Un samedi soir parisien, dans un appart’ Alexandrin. Faut que ses talons claquent devant la basse-cour. Chaperon rouge est de sortie, plume de velours. Il cherche la viande imbibée d'une jeune fille esseulée, Qu'il pourrait apprivoiser sans se faire jeter. Une rasade de sky pour se donner le courage, Le loup part en chasse, pelotage, Elle a même pas la moitié de son âge. Chaperon rouge est Valkyrie, Chaperon Chaperon Valkyrie. Chaperon Chaperon, Chaperon Valkyrie. Elle a dansé toute la nuit le cœur dans le vague, elle s'ennuie. C'est pourtant la plus jolie, elle fait du charme et elle sourit. Alors elle boit Champagne et Daikiri, Champagne champagne Daikiri. Chaperon Chaperon Fantaisie, chaperon chaperon Fantaisie. Il lui fait signe de s'installer, fait reluire ses crocs acérés, Attention c'est un loup, Chaperon rouge est en danger. Grandes oreilles, grands yeux, grande gueule, Grandes dents, grands bras, grand mère, Chaperon rouge connaît l'histoire et va lui faire à l'envers. Chaperon rouge est Valkyrie, Chaperon Chaperon Valkyrie. Chaperon Chaperon, Chaperon rouge est Valkyrie. Chaperon rouge n'est pas une proie, elle n'a plus peur des bois. Charles Perrault c'est fini, Chaperon Valkyrie. C'est pas un loup, c'est un looser. C'est pas un dur, c'est un voyeur. Oublie tes fantaisies, Chaperon Chaperon Valkyrie. Pas de prince chasseur charmant pour sauver la belle enfant, Remballe tes vieilleries, Chaperon Valkyrie. Y'a plus de moral a cette histoire, elle peut rentrer toute seule le soir. Le conte est flétri, Chaperon Valkyrie. Chaperon rouge est Valkyrie, Chaperon Chaperon Valkyrie. Chaperon Chaperon, Chaperon rouge est Valkyrie.
4.
Vite, Vis, Vieillis Prends des jours, perds des heures, passent les secondes. Consomme, consume, conçois, concis. Je suis pas encore ridé, la tête haute je vais parader. On parie combien que je vais pas rater je pense pas encore au paradis. Je ferais pas de toi une parodie, mal écrit’ une pâle copie. Pas de paradoxe, pas de parachute, pas de parapluie. Première personne du singulier, je vais me singulariser. Je suis le saint parmi les sots, je suis la scie et toi l'étau. Moi la faucille et le marteau, toi l'enclume et le drapeau. Elle veut ma peau, ennemie intime depuis le berceau. Je veux pas la contempler je veux pas la laisser me diriger Alors je gesticule en attendant d'être digéré Dis, j'ai un doute on vit sa vie ou la vie nous vésqui  ? On vit d'amour et d'eau fraîche ou bien de haine et de whisky  ? Prends des jours, perds des heures, passent les secondes. Consomme, consume, conçois, concis. Et si enfant on m'avait dit qu'il n'y aurait pas de répit, Qu'il faudrait raviver sa propre flamme toute sa vie. Y’a pas de catégorie, on est au même niveau. Je peux voir une chute d'eau du haut de ce caniveau. Est-ce que je suis vide à l'intérieur pour me remplir autant  ? Je m'abreuve en quantité, plus vite que ne passe le temps Je risque de déborder, personne pour écoper. Y’aura quelqu'un pour me sauver une fois inondé  ? Tu m’entends ou bien j'attise les braises d'un feu éteint. Je tente de tempérer un tsunami avec mes mains. Je voudrais crever avant les autres, avant mon chien. Je veux pas supporter de la voir emporter les miens. Prends des jours, perds des heures, passent les secondes. Consomme, consume, conçois, concis. Prends des jours, perds des heures, passent les secondes. Vite, vis, vieillis. Consomme, consume, conçois, concis.Vite, vis, vieillis. Vite, vis, vieillis. Je vais rugir, je n'ai pas peur du temps qui passe et qui revient plus. Je vais me noyer dans tout ce bonheur même si je l'ai pas vécu. Je vais la brûler par les deux bouts, je m'en fous que ce soit fini. Je soufflerais sur l'allumette avant qu’ils allument la bougie. Je vais me lasser de regarder les heures qui ne font que passer. Je vais arrêter de me souvenir du bon vieux temps dépassé. Tellement de péché dans mon dos que ça me tuerait de me retourner. Alors je vais la vivre les yeux ouvert même si je rap les yeux fermés. Je multiplie les erreurs, je divise les regrets; Je soustrais un malheur, j’additionne ce que l'on est; J'écris ce que je sais, j’ignore ce que je suis; J'oublie ce qu'elle m’a fait, je ne joue pas, je vis. Prends des jours, perds des heures, passent les secondes. Consomme, consume, conçois, concis. Prends des jours, perds des heures, passent les secondes.Vite, vis, vieillis. Consomme, consume, conçois, concis.Vite, vis, vieillis. Vite, vis, vieillis.
5.
Éphémère comme une bulle, c'est la Catherine de Jim et Jules. Fatiguée des fatalités, appelle-la funambule. Le cœur à droite, les mains moites, un pied qui boîte. Si elle fait du mal aux siens, c'est qu'elle est maladroite. Djibril voudrais briller, alors il braille, il fait du bruit, du brouhaha. Tout le monde prie pour qu'il s'en aille. Être à la taille, ouvrir son âme, être sans faille, aimer une femme. Ce n'est qu'un passe muraille pour ces gentes dames. Y'avait quatre phalanges imprimées sur un ange, Solange s'est dit ça suffit avec le temps rien ne change. De manière inopinée elle a sorti son opinel, Pour graver ses opinions, ça n'avait rien d'accidentel. Pique-nique en bord de route, c'est pas la Jamaïque, c'est le bois de boubou Boulogne, tu vois la symbolique. Lucie vacille oscille dans son costume de pute, Elle prend l'avion pour un billet et saute sans parachute. Éternels insatisfaits, ils boivent des coups pour oublier. Le bonheur c'est demain mais ils ont peur d'aller se coucher. Alors pourquoi pas tout plaquer, marcher la tête à l’envers. Lâcher prise et s'imbiber, changer de décor et d'hémisphère. Le doute en intraveineuse, la peur en perfusion. Ils doutent, ils doutent, la tête remplie de questions : et si en fait pour être heureux ils devaient ouvrir les yeux, et si en fait dans la nuit noire nous allions allumer un feu. Nasser se sent nécessaire, nouveau narcisse, nombriliste. Naguère il n'aurait pas négligé la mère de son fils. Aujourd'hui il boit, il fume ses responsabilités, Demain sa femme s'en ira en quête de stabilité. Caroline est caissière, la nouvelle classe ouvrière. Elle a troqué ses jolis yeux contre une paire d'œillères. Sa caisse fait bip bip, elle pense bang bang, Sa condition revient vers elle tel un boomerang. Samia, s'amuse, s'enivre d'un végétal. Pas d'amour, pas d'humeur, rien d'sentimental. Elle joue, jouit, sans jamais vouloir le blesser, Jusqu'à ce qu'il lui évoque son désir de paternité. À sa fenêtre de l'herbe verte, mais elle voudrait du béton gris. Pousser une porte entre-ouverte, à la conquête de Paris. Ce soir Marie va faire la fête dans son studio trop petit Et se réveiller demain, un inconnu dans son lit. Éternels insatisfaits, ils boivent des coups pour oublier. Le bonheur c'est demain mais ils ont peur d'aller se coucher. Alors pourquoi pas tout plaquer, marcher la tête à l’envers. Lâcher prise et s'imbiber, changer de décor et d'hémisphère. Le doute en intraveineuse, la peur en perfusion. Ils doutent, ils doutent, la tête remplie de questions : et si en fait pour être heureux ils devaient ouvrir les yeux, et si en fait dans la nuit noire nous allions allumer un feu. Derrière cette liste de prénoms c'est toi, c'est moi, c'est nous. On est tous des innocents et on refuse d'être à genoux. Aucun coupable n'est assis sur le banc des accusés, Même acculés, dos au mur on pourra tous s'en échapper. Finalement la seule chose qu'on possède c'est soi. Faut se libérer des protocoles qui sont établis par les rois. Couper les ficelles de nos marionnettes de bois, Et pour le reste finalement à nous de faire nos propres choix. Éternels insatisfaits, ils boivent des coups pour oublier. Le bonheur c'est demain mais ils ont peur d'aller se coucher. Alors pourquoi pas tout plaquer, marcher la tête à l’envers. Lâcher prise et s'imbiber, changer de décor et d'hémisphère. Le doute en intraveineuse, la peur en perfusion. Ils doutent, ils doutent, la tête remplie de questions : et si en fait pour être heureux ils devaient ouvrir les yeux, et si en fait dans la nuit noire nous allions allumer un feu.
6.
Quoi qu'il t'en coûte Hey toi tu doutes, tu prends le chemin ou la route ? Bagage à main ou bagage en soute ? Est-ce que t'étais le genre à finir ta soupe ? A dire oui bien sûr merci après vous quoi qu'il en coûte ? Quoi qu'il t'en coûte. On t'avait pas dit que rêver ça fait du mal. On t'avait pas dit qu'on dit pas les animales. On t'avait pas dit qu'il faudrait te battre. Que tu goûterais le sang de ton voisin pour un putain d’point d'audimat. Mais, t'es pas fatigué en fait t'as mal dedans. Mais, t'es pas fatigué en fait t'es mort dedans. Mais, t'es pas le seul y' a des antécédents. On est tout un tas près de chez moi à pas faire de sentiments. Personne comprend quand tu fais des signes. Mec, personne n’apprend à lire entre tes lignes. C'est pas de chance, problème de timing. Mec, tout le monde s'en fout on suit les consignes. On t'avait pas dit que le bien le mal, c'est qu'une question de point de vue. Que le pire des enculés peut sourire à une inconnue. Nan t'étais pas prévenu qu'on te mettrait des bâtons dans les pattes, que pour une carotte t'irais vendre ton cul ton cœur ta rate. Au fond de toi c'est pas un cœur, c'est pas une pierre mais un parpaing et si tu coules à pic c'est pas sûr que je te tendrais la main. A vrai dire on est tous le lâche de quelqu'un, A vrai dire c'est malheureux mais je ne suis qu'un être humain. N'importe qui ou n'importe quoi, en fin de compte tu n'importes pas. Importer, exporter, cibler, calibrer, les dés pipés t'es dépité, le vase a débordé. Fatigué sans avoir essayé. Pour rêver faut percer. Communiquer, socialiser, se faire aimer, Second degré, partager dans l'immédiateté. Vivre sa vie, en pilote automatique, en compétition, avec des statistiques. Allez c'est pour la bonne cause faut faire avancer le troupeau. Métro boulot bédo, faut tenir la cadence mon gros. La nausée, comme femme enceinte dans un grand huit. Essoufflé, comme un cardiaque après un sprint. Ankylosé, comme un boxeur en politique, Etouffé, comme un gamin et sac plastique. On t'avait pas dit que la routine aurait le goût de la peur, que tu changerais le seau de crème en petit pot de beurre. On t'avait pas dit que ton cœur battrait plus vite que les secondes. On t'avait pas dit qu'on voit tous en fait la fin du monde. Hein ! Tu savais pas tout ça, t'étais pas prêt toi. On fait sa vie en pensant que ça n'existe pas. En fin de compte on est tous le lâche de quelqu'un. En fin de compte c'est malheureux mais nous ne sommes que des humains.

about

C'est avec une immense fierté et beaucoup d'émotion que nous vous livrerons le 2 novembre notre album. On espère que vous serez nombreux à l'écouter, à le partager et à nous dire ce que vous en pensez.

credits

released November 2, 2015

Textes, interprétation Jérémie Prévost
Guitare / Clavier: Sébastien Moreau
Basse / Clavier Jos
Batterie: Kevin David

Musique Berceuse
Enregistrement : Berceuse

Enregistrement / Mixage / Mastering
Studio FAIRYWATER Adrien Thore

Graphisme Berceuse

Production 12 SUR 12 Julien Guitton / Jérémie Prévost

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